Spielberg et La Dernière Croisade / Spielberg and The Last Crusade


Certains se souviendront de la bande annonce d'Indy 3 axée, non pas sur les meilleures séquences, mais sur le trio vedette au travail sur le film. Steven, Lucas et Ford
assuraient ainsi, par un titre ultime et leur grande popularité, une promotion suffisante pour les nouvelles aventures d'Indiana Jones. Il en fût de même pour les flyers salles sur lesquels les réalisateurs s'imposaient largement sur le reste des illustrations .

For the promotion of The Last Crusade, Steven and Lucas were present in the trailer as in the cinema's flyers. The title and their popularity was enough to promote the movie. The rare interviews from Steven about the movie were  from the Fan Club or in the June 1989 issue of Premiere.

Les interviews n'ont donc pas été jugés nécessaires pour la campagne presse et les seuls commentaires accordés par le réalisateur (en dehors de l'interview pour le Fan Club) ont été pour le Première américain et traduits en français dans le numéro de Rolling Stones de septembre 1989.


Il y évoque les deux seules raisons qui l'ont décidé : Tenir l'engagement pris envers Lucas et tenter de faire oublier le second. Il regrette d'avoir passé la main sur Rainman, mais il ne pouvait pas se pointer chez son ami en lui disant "Je sais que je suis un salaud, mais j'ai trouvé un sujet qui me plaît davantage.T'as qu'à engager George Miller...". Il se dit beaucoup plus coulant qu'autrefois sur les tournages, et se veut être comme un guide spirituel... mais, comme le souligne en riant le responsable cascades Vic Armstrong "Quand il a épuisé ses réserves de spiritualité il n'hésite pas à pousser un gigantesque coup de gueule contre tout ce qui a le malheur de remuer dans son champ visuel.". Il se veut beaucoup plus ambitieux dans le choix de ses projets et prendre des risques comme De Palma ou Scorcese. Il juge l'année 88 comme la plus mauvaise depuis dix ans en qualite de film (mais n'en révèlera pas les titres car réalisés pour certains par des amis à lui) et ne retient que celui de Fred Schepisi: Un Cri dans la Nuit.

For the movie making of and sfx you can read the issue 40 of Cinefex with a 22 pages article from Adam Eisenberg "Father, son and the Holy Grail" about ILM work as for exemple the make up artist Stephen Dupuis (photo below, no it's not Steven). Or the june 1989 American Cinematographer issue. And of course, the Rinzler's book will complete the story.

La promotion ne taiera pas par contre les chiffres explosifs du box office : 11 M$ en un jour, 30M$ en un week end, 50M$ en six jours et plus de 106 M$ en 21 jours peut on lire dans diverses publications dont Le Film Français (c'étaient de superbes chiffres à l'époque !). 




Coté tournage et effets spéciaux d'époque, on se tournera vers le American Cinematographer de Juin 89 (que je ne possède pas) ou le fidèle Cinefex et son numéro 40 qui, dans un article de 22 pages d'Adam Eisenberg, détaille le travail d'ILM dont par exemple celui du maquilleur Stephen Dupuis (c'est bien lui sur la photo ci dessous et pas Steven) pour l'effet de décharnement en un seul plan.


En publication récente, on se plongera avec plaisir dans la lecture du Rinzler (photos ci dessous et celle d'intro.Le message d'origine répertoriant ce livre sur le blog a disparu lors de la fusion. Je le referai un de ces jours).

2 commentaires:

  1. je me souviens avoir pris exprès une semaine de maladie (j'étais à l'armée) pour être à 14 heures à la projection.Pour Indy on ferait n'importe quoi !!!

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  2. Mais non ,ce n'est pas n'importe quoi, tu as fait ce qu'il fallait;)

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