Le tristement célèbre tueur en série américain Ed Gein aura eu au moins le mérite d'inspirer trois films d'angoisse incontournables et leur personnages marquants : le Norman Bates de Psychose, le Leatherface de Massacre à la Tronçonneuse et l'Hannibal Lecter du Silence des Agneaux. Mais lorsque la production de ce dernier a été lancé, le choix du réalisateur Jonathan Demme en a intrigué plus d'un. Davantage habitué aux comédies, il n'était pas en territoire connu sur ce projet que lui proposait Orion Picture aprés le désistement de l'acteur Gene Hackman qui devait réaliser là son premier film.
Mais Demme avoue lui même adorer les films d'horreur bien faits.Formé à l'école de l'efficacité, avec un minimum de moyen, de Roger Corman, il s'entoure aussitôt de son équipe habituelle (dont Tak Fujimoto à la photographie et Krisi Zea au design )et débute le tournage en Novembre 89. Cinefantastique en évoque les principales étapes et notamment le travail de Kristi Zea, les effets maquillage de Carl Fullerton et Neal Martz, mais aussi le travail de l'auteur Thomas Harris, du naturaliste/conseiller Ray Mendez et l'influence Roger Corman (Demme n'a ainsi pas oublié l'un des conseils de son mentor pour sa scène finale: " Il n'y a rien de plus terrifiant dans un film qu'un plan subjectif qui s'approche lentement d'une porte fermée...")
A 24 pages article in this Cinefantastique issue about the making of the movie, with special parts about the work of : Kristi Zea (production designer), Carl Fullerton and Neal Martz (make up effects), Thomas Harris (writer), Ray Mendez (naturalist) and the Roger Corman Connection ( Jonathan Demme has not forgotten on of his mentor's idea in the final scene :" The most terrifying shot in movies is a hand-held camera moving slowly up toward a closed door."
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